mardi 4 février 2014

Question de genre

Il y a celles que rien ne repousse au-delà de l'horizon de ma vie. Ni les années, ni les kilomètres.

Il y a celles qui deviennent floues, mais ne disparaissent pas.

Il y a celles, bien peu nombreuses, qui ne reviendront pas.

Il y a celles qui sont là tous les jours.


Il y a celles qui m'enseignent que la vie peut être infiniment dure, infiniment compliquée, mais que ce n'est pas une excuse pour devenir médiocre.

Il y a celles auprès desquelles je prends conscience de mes limites, pour mieux les repousser.

Il y a celles que je découvre, sourire après sourire, coup de gueule après coup de gueule, faiblesse après faiblesse, exploit après exploit. Et chaque découverte me lie davantage à elles.

Il y a celles auxquelles je porte un amour inconditionnel, infini, profond. Ancré. Mon ultime famille.

Il y a celles que je ne connais que par miracle, par naissance, par maternité. Mes co-mamans pour la vie. 

Il y a celles, d'âge un peu plus mûr que le mien, qui me bouleversent par leur sagesse. Leur bienveillance est comme l'étreinte d'une mère.

Et puis il y a Celle. Celle dont je viens, celle dont je tiens la vie qui m'a permis de donner la vie. Son essence et ses valeurs sont mon essence et mes valeurs. L'essence et les valeurs de ma fille, au moins en partie.

Je vous aime toutes, presque toujours.


Aucune femme n'est parfaite, mais y'a pas d'homme comme vous.

2 commentaires:

  1. C'est trop beau c'est trop touchant c'est trop plein d'amour. J'adore!! Tu es une femme merveilleuse!

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    1. Ça me fait du bien de me reconcentrer sur le positif dans ce monde violent !!! En écrivant je me suis rendue compte que je suis entourée de bien plus de belles personnes que de Terreurs. Il y a plusieurs femmes dans chaque catégories, et je connais aussi beaucoup de femmes qui rentrent dans plusieurs catégories ! Merci pour ton commentaire. Gros bisous !

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